Parution 1er octobre 2020

Les Ânes de Claire
Ce leporello déplie des figures que le temps avait enfouies.

Celles de la belle Isa, une ânesse, dont la couleur révèle les traits.

Ainsi la matière peinte redonne vie à ce qui fut une présence vraie.

Les mots de B.N. essaient de rendre sensible ce croisement entre les gestes qui recréent et la figure qui les inspire.

Ce petit livre est aussi une preuve d’amitié entre nous trois : CDJPHBN

Publications et accompagnement de textes

avec Miguel Casado :
  • "Théorie de la couleur" - édition Propos 2 - 2006
avec Werner Lambersy :
  • "A feux ouverts" - édition F.O.L. Ardèche - 2004
avec Bernard Noël :
  • "Les ânes de Claire" - 148 x 210 mm - 8 textes/8 images - Jean Pierre Huguet éditeur - 2020
  • "Pour accompagner Claire Dumonteil" - (manuscrit inédit) - 2003
avec Jean-Gabriel Cosculluela :
  • "Un temps" - Editions Passage d'encre - (création actuelle en Ardèche) - 2003
  • "Apre aveuglement" - édition La Porte - 2002
  • "Le lointain est bleu" - édition Comp'act - 1994
avec Abel Mesk :
  • "Table : Les huiles" - livre d'artiste - édition Tarabuste - 1997

Claire Dumonteil au GAC - Annonay - 2015

Notes d'atelier

Quelques grammes de légèreté et de grâce, présence du peu. Observer un oiseau c’est lever les yeux.
Vient le souvenir des oiseaux tombés du ciel après la bombe d'Hiroshima.
Je commence par l’œil, il me regarde, c’est lui qui me dicte la suite.
Geste, écriture dans l’aquarelle travaillée à plat, les formes se répètent, s’enlacent, se trouvent et s’enchaînent. L’oiseau se métamorphose, il ne croit pas à sa solitude, le pli d’une aile fait naitre l’Autre, un bec courbé trace déjà la figure suivante.
Sorte de calligraphie de l’infini.

Retour à la peinture à l’huile. Il y a comme une libération, c’est le médium des profondeurs.
Surgir du noir, du néant et peindre l’ombre et la lumière, c’est suffisant.
Tracé du dessin à même les doigts, besoin d’être au plus près.
Oiseaux « passeurs d’âmes », Phoenix. Je cherche la résurrection ?
Trois semaines avec eux tous les jours, ils naissent parfois dans des parades amoureuses et disparaissent dans l’effacement du geste, ne conserver que leur présence, leur passage. Dans les trois dernières toiles, presque fantômes, je sais que j’en ai fini avec cette série.

septembre 2017

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